L’adultère au Canada

L’adultère au Canada : Explorez les conséquences. La confiance, l’amour et la loyauté sont le fondement sur lequel repose le mariage. Les tabous tels que les relations extraconjugales et la tromperie détruisent la base même du mariage. Il est difficile de mettre des mots sur l’angoisse émotionnelle et mentale qu’une personne souffre en raison de la liaison extraconjugale de son partenaire.

adultère au Canada
L’adultère au Canada

Cependant, les conséquences juridiques auxquelles une personne peut faire face sont assez claires.

Différents États ont des lois différentes concernant l’adultère. Certains États interdisent l’adultère et prescrivent des peines sévères, tandis que d’autres laissent l’adultère avec une amende. En dehors de cela, aujourd’hui, de nombreux États ne considèrent pas l’adultère comme un crime.

Dans cet article, nous examinerons les lois sur l’adultère au Canada et leurs conséquences juridiques.

Que signifie l’adultère au Canada?

L’adultère ou les relations extraconjugales, comme le mot l’indique, sont des questions dans lesquelles un homme ou une femme marié se livre à des rapports sexuels volontaires avec une autre personne, n’étant pas leur partenaire légalement marié.

Au Canada, le mot adultère est défini comme une relation sexuelle physique entre l’un ou l’autre des conjoints et un tiers dans le mariage.

En outre, pour être qualifiée d’adultère, l’autre partie doit prouver qu’un rapport sexuel physique a eu lieu entre les parties.

Une liaison virtuelle, téléphonique ou émotionnelle ne constitue pas un adultère. Par conséquent, le droit canadien ne considérait que les questions physiques considérées comme de l’adultère, et non les autres.

Quelles sont les accusations d’adultère au Canada?

Si vous avez commis l’adultère ou été victime de l’adultère de votre partenaire, vous pouvez être préoccupé par les conséquences juridiques en vertu du droit pénal de l’État. Et si l’adultère pouvait être emprisonné pour son acte infidèle.

Généralement, dans les pays où l’adultère est considéré comme un crime, il est accusé comme un délit ou un crime. Un délit est utilisé pour désigner des délits ou des délits pour lesquels la peine ne dépasse pas six mois ou une amende. D’autre part, un crime représente un crime odieux pour lequel la peine va de 1 an à la prison à vie. La peine pour adultère varie d’un État à l’autre, de l’emprisonnement, de la mise en conserve, de la peine de mort ou de la lapidation à mort.

Étonnamment un sondage mené par Mainstreet Research pour Postmedia News après la violation de données Ashley Madison Il a révélé qu’environ 22% des Canadiens ont sérieusement envisagé de tromper leur partenaire et environ 10% des Canadiens admettent tromper plus d’hommes que de femmes en admettant ce comportement. Environ 13 % des hommes et 18 % des femmes ont admis l’adultère et 23 % des hommes et 20 % des femmes ont sérieusement envisagé de commettre l’adultère au Canada.

Cependant, même si les données sont étonnamment élevées, elles peuvent pousser un soupir de soulagement parce que l’adultère n’est pas un crime pancanadien et n’entraîne aucune implication juridique en vertu du droit pénal de l’État. Comme la plupart des États, le Canada ne considère pas l’adultère comme un acte illégal. Par conséquent, le Canada ne considère pas l’adultère comme un délit ou un crime. Par conséquent, l’adultère n’est pas accusé d’adultère en vertu du code pénal de l’État.

Cependant, l’adultère peut avoir une incidence importante sur la procédure de divorce en vertu de la Loi sur le divorce fédérale. Par conséquent, vous pouvez vous sauver des lois criminelles, mais le conjoint innocent peut profiter de certains avantages dans certaines circonstances en vertu de la Loi fédérale sur le divorce au Canada.

Y a-t-il un impact de l’adultère sur le divorce au Canada?

Bien que l’adultère ne soit pas un acte criminel en vertu du droit canadien, il est considéré comme un motif légal pour déposer une demande de divorce. Les demandes de divorce sont régies et traitées en vertu de la loi sur le divorce de l’État.

Au Canada, une partie ne peut divorcer que si elle établit que le mariage a été rompu. De plus, il n’y a aucun moyen d’obtenir un divorce en vertu de la Loi sur le divorce du Canada. Selon l’article 8 de la Loi sur le divorce en droit canadien, pour établir que le mariage a été rompu, il peut être prouvé de l’une des trois façons suivantes :

  1. Les deux époux vivent séparément pendant au moins un an avant l’ouverture de la procédure de divorce.
  2. L’autre partie contre laquelle la procédure de divorce est engagée a été infidèle ou a commis l’adultère.
  3. L’époux contre lequel la procédure est engagée a traité l’autre partie au mariage avec cruauté physique et mentale.

D’après les points mentionnés ci-dessus, il est tout à fait clair que l’adultère est considéré comme une base légale pour provoquer un divorce. Cependant, une demande de divorce fondée sur l’adultère est rarement initiée parce qu’il est difficile de prouver que l’adultère a eu lieu en premier lieu.

De plus, l’adultère est une procédure longue, longue, longue.

Par conséquent, la plupart des gens préfèrent la première option, qui consiste à vivre séparément ou séparés pendant au moins un an et à divorcer rapidement sans passer par la longue procédure judiciaire.

De plus, l’adultère n’affecte pas directement les cas de divorce au Canada. Cependant, cela peut avoir une incidence sur votre cas dans certaines circonstances en décidant de questions cruciales telles que la pension alimentaire pour époux et le partage des biens associés à votre demande de divorce.

Quelles sont les règles de l’adultère au Canada?

Bien que les demandes de divorce fondées sur l’adultère soient rarement initiées, vous devez être préparé à l’avance si vous avez pris une décision concernant l’adultère. Connaître les règles et les exigences du tribunal concernant l’adultère vous aidera à présenter des arguments solides et à éviter que votre demande ne soit rejetée. Voici quelques-unes des règles que l’on devrait connaître avant de demander le divorce au Canada pour cause d’adultère :

  • Dans un divorce fondé sur l’adultère ou la cruauté, l’acte doit être commis par l’autre époux, et non par le demandeur qui demande le divorce.
  • L’acte doit avoir eu lieu avant l’introduction de la demande.
  • La partie doit prouver que le contact sexuel réel a eu lieu entre l’adultère et le tiers dans le mariage.
  • Le tribunal exigera des preuves pour prouver la demande et établir que l’adultère a eu lieu afin d’obtenir un divorce pour adultère de votre partenaire.
  • Une affirmation fondée sur de simples soupçons ne suffit pas.
  • Un seul acte d’adultère suffit pour engager une action en divorce fondée sur l’adultère.
  • Un incident d’adultère avéré est suffisant pour prouver l’allégation. Il n’est pas nécessaire d’établir; la durée de l’affaire ou la série d’affaires.
  • Si le conjoint présumé ne dépose pas de réponse et ne conteste pas la demande, un juge peut alors déduire qu’il a commis l’adultère parce que l’autre partie n’a pas déclaré le contraire.
  • Un tiers dans le mariage ou la personne impliquée dans un acte adultère avec le conjoint n’a pas besoin d’être nommé. De plus, si le demandeur fournit le nom d’un tiers dans la demande de divorce, il sera nécessaire de signifier la demande de divorce à cette partie.
  • L’adultère qui se produit entre deux personnes du même sexe est également considéré comme un adultère en vertu de la Loi sur le divorce.
  • Si un conjoint retourne chez un conjoint adultère par amour ou pour sauver le mariage, ce couple ne peut pas demander le divorce sur la base de l’adultère précédent. Dans ce cas, l’époux innocent sera présumé approuver l’affaire pour le divorce.

De plus, vous devez recueillir des preuves concrètes à l’appui de votre demande. Bien qu’il n’y ait aucune condition préalable que le conjoint présumé ait été pris en flagrant délit ou qu’il produise les photos et vidéos du mouvement intime de son partenaire avec son amant, le tribunal doit se contenter d’une prépondérance de preuves crédibles que l’adultère a eu lieu.

L’impact juridique de l’adultère sur la pension alimentaire au Canada

La pension alimentaire ou la pension alimentaire pour époux permet à un conjoint d’obtenir un soutien financier lorsqu’il ne peut subvenir à ses besoins et assurer un niveau de vie égal. La pension alimentaire pour conjoint vise à aider l’autre conjoint à répondre aux besoins financiers d’un conjoint financièrement dépendant d’une période déterminée.

Au Canada, une poursuite en divorce fondée sur l’adultère n’a aucune incidence sur les cas de pension alimentaire. Cela signifie que vous ne serez pas admissible à obtenir une pension alimentaire en raison de l’acte adultère de votre partenaire, ou que le tribunal ne vous accordera pas un montant élevé de pension alimentaire pour époux en raison du comportement adultère de votre partenaire.

Cela signifie également que si vous êtes le conjoint fautif, le tribunal ne vous empêchera pas de recevoir une pension alimentaire pour conjoint.

Cependant, l’acte adultère de votre partenaire peut vous donner certains avantages dans certaines circonstances.

Il y a des chances que votre conjoint ait dépensé de l’argent pour le luxe, les voyages de vacances, les factures d’hôtel, les achats ou d’autres choses de votre amant. Par conséquent, ces dépenses irrationnelles pourraient être ajoutées au montant de la pension alimentaire pour conjoint.

En bref : l’adultère au Canada

L’adultère a un effet dévastateur sur le mariage. Le côté innocent souffre d’une douleur sans fin en raison de l’acte perfide de son partenaire. Toutefois, si vous avez décidé; Pour demander le divorce contre votre partenaire pour adultère, rassemblez des preuves solides pour étayer votre demande. Sans preuve, votre cas prendra beaucoup de temps à résoudre.

À ce stade, consultez un avocat compétent pour apprendre plus clairement l’affaire et ce qui serait le mieux pour vous.

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